La prochaine Assemblée Générale de l’AMIG aura lieu le

 

24 novembre 2022

dès 18h30

à l’auditoire Fred Bamatter

(situé au 2ème étage du bâtiment des urgences pédiatriques)

 

Nous vous attendons nombreux pour parler de la clause du besoin et des autres sujets importants pour vous !

Programme :

  • Dès 18h30 : apéritif offert par l’AMIG.
  • 19h15 : début de l’Assemblée générale.

Pour accéder à l’Auditoire :

  • Depuis l’entrée principale de la pédiatrie (rue Willy Donze 6) : suivre la ligne bleue jusqu’aux ascenseurs, et monter au 1er étage.
  • Autre accès depuis 45, Avenue de la Roseraie : emprunter la rampe qui mène directement au 2ème étage du bâtiment.

L’ordre du jour sera le suivant :

  1. Election des scrutateurs
  2. Approbation :
    1. de l’ordre du jour
    2. du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire du 25.11.2021 *
    3. du procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire du 10.03.2022*
    4. du rapport d’activités du Comité
  3. Comptes :
    1. présentation des comptes et lecture du rapport des vérificateurs des comptes
    2. décharge du Comité
    3. approbation des comptes
  4. Elections :
    1. de la Présidence
    2. des membres du Comité
    3. des vérificateurs des comptes
  5. Gestion de l’année à venir :
    1. fixation des cotisations annuelles des membres
    2. approbation du budget
  6. Divers.

Nous vous espérons nombreux.
Dans cette attente, nous vous adressons, chers membres, nos salutations les meilleures.

Le Comité

 

En lien avec l’entrée en vigueur de l’ordonnance fédérale sur la fixation de nombres maximaux de médecins qui fournissent des prestations ambulatoires, les HUG réunissent une commission qui rencontrera, cet automne, tous les médecins-chefs de service en présence du chef de département, pour dresser un état des lieux de la politique envisagée par les services concernant la gestion des effets de la clause du besoin.

Cette commission comprendra :

  • Le Directeur médical
  • Le Doyen de la Faculté de médecine
  • Le Directeur des Ressources Humaines, ainsi que l’une de ses collègues
  • Des représentants de l’AMAHUG
  • Des représentants de l’AMIG

Elle recevra en outre, lors de chaque entretien :

  • Le Chef du département concerné
  • Le Chef du service concerné
  • Un représentant des internes, par service concerné

L’AMIG joue ainsi un rôle important dans la commission, d’égal à égal avec les représentants des HUG, afin de planifier au mieux les services, à l’ère de la clause du besoin.

La clause du besoin aura et fera couler plein d’encre.

Retrouvez la plume aiguisée et perspicace du Dr Sylvain De Lucia, membre du comité de l’AMIG, dans la tribune du numéro actuel de la revue médicale suisse.

A lire ici en cliquant ici 

 

Retrouvez l’enregistrement de la séance d’information du 19 septembre, organisée par l’AMIG, en présence de Madame Aglaé Tardin, médecin cantonal, Messieurs Mauro Poggia, Conseiller d’Etat, Adrien Bron, Directeur général de la santé et Arnaud Perrier, Directeur médical des HUG.

Dans l’optique de la séance d’information du lundi 19 septembre, l’AMIG a condensé les questions principales de ses membres, et les soumettrons à la Direction Générale de la Santé (DGS) lors de la séance.

 

Questions générales

Quelques questions afin d’éclaircir à l’auditoire quelques notions qui ne sont peut-être pas claires pour tous.

  • Sommairement, qu’est-ce qui est limité par ce projet de règlement ? (Synthèse de la séance précédente en quelques mots)
  • Quelle est la différence entre une autorisation AOS délivrée à une personne physique et une autorisation AOS délivrée à une personne morale (institution/Sàrl par exemple) ?
  • Une fois le règlement en place, comment se déroulera le processus d’obtention d’une autorisation AOS personnelle pour un médecin ?
  • Quel est le temps d’attente estimé dans une liste d’attente par titre postgrade ?
  • Des contrôles peuvent-ils être effectués afin de confirmer qu’un médecin s’est bien installé en cabinet conformément au règlement ? Si oui, quelles sont les preuves qui peuvent être demandées ?
  • Pouvez-vous nous montrer les nombres maximaux ? À quelle fréquence l’offre réelle du canton en médecins sera-t-elle mise à jour ? Comment allez-vous suivre le nombre de médecins et et leur pourcentage de travail ? Le nombre actualisé de médecins par titre postgrade et groupe (indépendant/institution/domaine ambulatoire d’un hôpital) dans le canton sera-t-il public ?

 

Questions ciblées

1. Exceptions

Concerne notamment l’article 20 du projet de règlement provisoire

  • Les médecins qui travaillent dans les hôpitaux ont reçu l’information qu’ils feraient partie d’exceptions. Une autorisation AOS demandée avant l’entrée en vigueur du règlement n’aurait pas de date d’échéance pour ces médecins. Dans la version provisoire du projet, il est noté que cette exception concerne « Les médecins exerçant dans le domaine ambulatoire du secteur hospitalier ». Cette exception est plus restrictive que celle annoncée. Qu’est-ce qui a été retenu dans le texte soumis au conseil d’état ?
  • Il a été annoncé que si un médecin obtient une autorisation pour un titre postgrade avant l’entrée en vigueur du règlement et qu’il obtient par la suite un autre titre postgrade, il pourra demander une autorisation pour ce nouveau titre sans liste d’attente. Est-ce que vous confirmez cette exception ? A-t-elle pu être rajoutée dans la version définitive ?

2. Passation de cabinet

Dans ces exemples, nous partons du principe que le médecin partant à la retraite et le médecin le remplaçant sont du même domaine de spécialité. Le pourcentage de travail du remplaçant est inférieur ou égal à celui du médecin partant à la retraite.

  • Admettons qu’un médecin, travaillant sous son propre nom, parte à la retraite et qu’il trouve un remplaçant : le spécialiste remplaçant doit-t-il attendre son tour dans la liste d’attente ? Avez-vous prévu une exception dans la version du projet de règlement présentée au conseil d’état ?
  • Admettons que dans un cabinet de groupe sous format Sàrl, l’un des trois médecins salariés part à la retraite. Confirmez-vous que le médecin remplaçant peut être engagé comme salarié dans cette Sàrl tout de suite, étant donné qu’il utilise l’autorisation AOS de la Sàrl et que les nombres maximaux sont respectés ?
  • Limiter le nombre de médecins et mettre une liste d’attente avec une limite de temps pour s’installer créé le risque que la pratique du « goodwill », somme demandée en échange de la reprise de la patientelle, se généralise et que les prix pratiqués augmentent. Exemple : un médecin qui part à la retraite pourrait demander une somme plus importante à un médecin remplaçant sachant qu’il ne lui reste que peu de temps avant que les 6 mois du délai d’installation se terminent. Quelle est la position du canton et de la DGS par rapport à cette pratique ? Comptez-vous la réglementer pour éviter des dérives ?

3. Institutions

Des médecins s’installent en cabinet sous la forme d’une Sàrl (ou autre type d’institution). La gestion des institutions/personnes morales est une Problématique majeure de la première version du projet de règlement. Éclaircissons certains points du projet de règlement.

  1. Lacune sur l’obtention d’une autorisation AOS morale (par une Sàrl par exemple)

Concernant la création d’institutions (AOS « moraux ») : la liste d’attente de l’article 8 ne mentionne que des médecins et pas des institutions. Concrètement : si un médecin veut ouvrir son cabinet sous la forme d’une Sàrl par exemple, peut-il choisir quand son tour arrive de demander une autorisation « morale » pour sa Sàrl plutôt qu’une autorisation « personnelle » à son nom ? Ou avez-vous pu adapter le texte afin que la liste d’attente contienne des « fournisseurs de prestation » (terme regroupant médecins, Sàrl/institutions et hôpitaux par exemple) ?

  1. Situation spéciale pour les AOS exceptionnelles

Admettons qu’un médecin obtienne une autorisation AOS exceptionnelle (art 20). Il est alors en possession d’une autorisation AOS personnelle . S’il décide finalement de s’installer en cabinet sous forme d’une Sàrl, lui sera-t-il possible de convertir son AOS personnel en AOS moral par exemple ? Ou d’obtenir un AOS moral en plus de son AOS personnel ?

  1. Oubli des AOS moraux dans les articles de validation et de contrôles des AOS

La première version du projet ne permet pas à une autorisation de facturation AOS délivrée à une personne morale de durer plus que 6 mois. Les articles 9 et 10 mentionnent des individus et pas des fournisseurs de prestations : « le médecin », « son propre nom », « sous sa propre responsabilité ». Avez-vous pu corriger par exemple « le médecin » en « le fournisseur de prestation » dans la version finale du projet afin que ce règlement soit adapté à la création d’institutions par exemple ? Si ce n’est pas le cas, comment les nouvelles institutions pourront éviter que leur AOS moral expire après 6 mois ?

  1. Limitation effective du nombre d’autorisations AOS et pas du nombre de médecins par le règlement

Admettons qu’un médecin obtienne une autorisation AOS morale pour sa Sàrl. Le projet de règlement n’interdit pas à cette Sàrl d’engager des médecins salariés supplémentaires. L’article 7 ne limite que le nombre d’autorisations AOS. La file d’attente de l’article 8 n’a pour vocation que d’attendre pour une autorisation AOS, qui n’est alors pas nécessaire car tous les médecins salariés travailleraient sous l’autorisation AOS de la Sàrl. Est-ce que le canton a éclairci ce point dans le texte soumis au conseil d’état ? Si ce n’est pas le cas, peut-on considérer que selon le règlement les Sàrl et plus largement les institutions/hôpitaux n’ont pas de limite d’engagement ?

4. Coûts et santé publique

Éclaircissement concernant la politique du canton et les interactions avec les différents organismes au niveau cantonal/régional

  • Le canton dispose-t-il de données concernant le nombre de médecin par titre postgrade dans chaque commune ?
  • L’UNIGE met en avant la médecine de premier recours, notamment via l’Institut Universitaire de Médecine de Famille et de l’Enfance (IUMFE). Les titres postgrade faisant partie de la médecine de premier recours (médecin praticien, interniste généraliste, pédiatre) sont de base limités par le projet de règlement. Comment le canton compte-t-il promouvoir la médecine de premier recours sur le canton ?
  • Les maires des différentes communes cherchant à promouvoir l’installation de médecins de premiers recours ont-ils été consultés et sont-il au courant que l’installation de nouveaux médecins de premier recours sera limitée dès l’entrée en vigueur du règlement ?
  • Le projet Réformer a pour objectif de réguler la formation des médecins par rapport aux besoins. Sa première filière devrait entrer en fonction fin 2022, et les effets devraient être visibles dès 2030-2035.
    • Quelles sont les interactions entre le canton et Réformer ?
    • Les médecins en cours de formation qui n’ont pas pu correctement bénéficier de Réformer auront-ils droit à des aides de la part du canton ?
  • Le canton a-t-il prévu d’autres actions pour limiter les coûts de la santé ? Existe-t-il un plan cantonal clair pour optimiser les coûts de la santé sans détériorer la qualité des soins dans les prochaines années ?

 

5. Délai et validation d’une autorisation AOS

  • Le texte prévoit un délai de 6 mois pour exercer une fois une autorisation AOS obtenue (hors AOS exceptionnel de l’article 20). Le projet de règlement donnait quelques exemples pouvant prolonger ce délai (ex : maladie, grossesse). Pourriez-vous nous donner d’autres exemples ? Par exemple une difficulté à se procurer un local ? Des travaux à faire dans le local ? Des délais de livraison du matériel informatique ?
  • Le projet de règlement indique qu’un médecin doit pouvoir prouver qu’il s’est installé dans « son propre cabinet » lorsqu’il obtient son autorisation AOS personnelle. Dans certaines structures, les médecins travaillant en leur nom n’ont pas en soi leur propre cabinet. Idem pour ceux effectuant leurs consultations à domicile ou ceux répondants d’EMS. Comment faire pour répondre aux conditions du règlement dans ces deux situations, ces médecins ne disposant pas de leur propre cabinet ?

6. Commission quadripartite et limitations

  • Une commission est prévue pour surveiller la mise en place des limitations. Quel est son fonctionnement et quels sont ses pouvoirs ?
  • Concrètement, dans quelle situation une limitation pourrait être levée (localement ou sur tout le canton) ?

Autres questions diverses

Sur l’instauration de la clause

  • Pour quelles raisons la clause a-t-elle été levée en 2012 ?
  • Pourquoi est-il si urgent de l’implémenter cette année ? Qu’y a-t-il de nouveau par rapport aux années précédentes ?
  • Pourquoi ne pas attendre 2023 (manque de considération pour les internes déjà en formation alors que ceci était admis lors d’une séance entre l’AMGE et M. Bron) ?
  • Quelle réduction sur les coûts de la santé projetez-vous grâce à l’instauration de la clause ?

Sur les quotas

  • Le recensement du nombre de médecins praticiens étant capital pour déterminer les quotas :
    • Quel taux de réponse avez-vous obtenu avec votre méthode de recensement ?
    • Ces chiffres sont-ils accessibles à tous ?
    • Pensez-vous que vos quotas sont proches de la réalité (notamment avez-vous pris en compte le travail à temps partiel) ?

Sur le fonctionnement du système de santé

  • La clause aura un impact important sur tout le système de santé :
    • De notre compréhension, l’AMIG et l’AMGE n’ont été consultées que tardivement : sur les conseils/aide de quel(le)s professionnel(le)s de la santé vous êtes-vous appuyé pour développer le projet de loi ?
    • Comment expliquez-vous le décalage entre le surplus de médecins installés à Genève et la difficulté pour les patients d’obtenir des rendez-vous ?
      • Pensez-vous que la clause suffira à y remédier ?
      • Sinon, quels autres axes d’intervention planifiez-vous ?
    • Le système intra-hospitalier sera également perturbé
      • Comment/où trouver des médecins en formation motivés à accepter les conditions et la charge de travail intra-hospitalière avec des possibilités d’installation très restreintes voire inexistantes en perspective ?
      • Avez-vous anticipé le manque d’internes en formation que la clause engendrera et comment prévoyez-vous de les remplacer (médecins étrangers) ?
      • Avez-vous discuté l’organisation du fonctionnement des services assurant une garde 24h/24 si le nombre de médecins internes diminue ?
      • Comment gérer la stagnation des médecins cadres en milieu hospitalier sans possibilité d’évolution ?
      • Qu’adviendra-t-il des médecins sur liste d’attente dont l’hôpital n’aura plus besoin ?
    • Les places de formation se décident avant la fin du Master : comment comptez-vous réguler les étudiants dans leur choix de spécialisation ? Avez-vous un projet les concernant?

Sur la régulation des praticien(ne)s installé(e)s

  • D’après ce que nous avons compris, aucune régulation ne sera effectuée pour les praticiens déjà installés (notamment sur la durée de leur pratique), est-ce correct ?
    • Cela vous semble-t-il logique de bloquer les jeunes médecins sans réguler les médecins âgés de plus de 65 ans ?
  • Le système de liste d’attente ne permettra pas de choisir à quelle personne un médecin installé remet son cabinet. Au vu de l’importance de ce fait (s’agissant d’une entreprise privée), en avez-vous discuté avec les personnes concernées ? Est-ce légal ?

Les médecins de ville ne pourront plus s’installer comme bon leur semble à Genève. Pour lutter contre les sureffectifs et anticiper la modification de la loi fédérale, le canton instaure un quota dès le 1er octobre. Les nouveaux médecins devront attendre qu’une place se libère pour s’installer. Le corps médical est inquiet.

 

Pour en savoir plus, et voir l’extrait de Léman bleu

L’AMIG a à nouveau rencontré la DGS en date du 26 août :

  • nous avons appris que le projet de règlement est en examen au Conseil d’Etat.
  • nous avons obtenu par écrit la confirmation que l’obtention d’une AOS pour un titre de spécialiste X, chez les personnes en fin de formation pour l’obtention d’un 2ème titre de spécialiste (Y) pourront également facturer à charge LAMal pour le titre Y, avec l’AOS X obtenue.

L’AMIG a sollicité une nouvelle séance d’information auprès de la DGS.

Cette séance aura lieu le lundi 19 septembre à 18h30, à l’Auditoire Marcel Jenny.

Celle-ci se fera en présence de Madame Aglaé Tardin, médecin cantonal, Messieurs Mauro Poggia, Conseiller d’Etat, Adrien Bron, Directeur général de la santé et Arnaud Perrier, Directeur médical des HUG.

Un temps sera dédié aux questions en fin de séance.

Contrairement à la séance du mois de mai et pour des raisons propres à la DGS, cette séance ne sera pas retransmise en direct. Elle sera cependant enregistrée et envoyée par la suite à tous les médecins concernés.

Coup de tonnerre chez les médecins genevois. Le mois d’octobre 2022 devrait signer le retour de la clause du besoin dans le canton. Cet instrument vise à réguler le nombre de médecins qui fournissent des prestations ambulatoires à charge de l’assurance obligatoire des soins. S’ils n’ont pas obtenu leur titre de spécialiste avant cet automne, au moment de devenir indépendant, les nouveaux venus seront soumis à des quotas et devront patienter en liste d’attente, jusqu’à ce qu’un confrère libère une place dans la spécialité concernée. De quoi mettre la profession vent debout, en ville comme à l’hôpital.

Pourquoi c’est sensible. Genève bat des records de densité médicale… et de coûts de la santé. En régulant l’arrivée des nouveaux venus, le canton veut maîtriser les coûts et lutter contre les actes médicaux superflus. Le nouveau règlement, qui découle d’une modification de la LAMal, touche directement les jeunes médecins, mais aussi le fonctionnement de l’hôpital.

Pour le canton, l’urgence. Avec 420 médecins exerçant dans le domaine ambulatoire pour 100’000 habitants (2020) et une densité impressionnante de spécialistes, Genève compte bien plus de cabinets médicaux que n’importe quel autre canton suisse, la moyenne s’élevant à 234. Seul Bâle-Ville (444) fait plus, mais le nombre est trompeur, les médecins de ce canton couvrant une partie des besoins de santé des habitants de Bâle-Campagne et du Jura.

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