Nous vous narrons ici la situation réelle du Dr A, qui rappelle que
« L’employeur actuel ne peut pas contacter le futur employeur sans l’accord explicite de l’employé »
Courant 2018, le Dr A informe le médecin-chef de son service de sa démission pour la fin de l’année, ayant obtenu la possibilité de continuer sa formation post-graduée en ambulatoire auprès de l’entreprise E, suivi d’une installation en cabinet. La démission a été faite à temps (dans le respect du contrat), mais de façon anticipée par rapport à la durée de formation prévue aux HUG.
Début octobre, se tient un premier entretien entre le Dr A, le médecin-chef et un médecin-adjoint, pour discuter des possibilités d’aménagement de sa formation. Selon le Dr A, le ton de cette rencontre aurait été très manipulateur et menaçant ; il en informera par écrit l’entreprise E. Le même jour le médecin-chef contacte l’administrateur de l’entreprise E.
Le lendemain, l’entreprise E conseille au Dr A de rester aux HUG afin de préserver les rapports de travail entre les HUG et l’entreprise E. Ne voulant pas continuer à travailler aux HUG après les pressions exercées par son chef de service, le Dr A décide de chercher un autre poste de travail.
Fin octobre, les HUG informent l’entreprise E que le Dr A a confirmé sa démission pour la fin de l’année, sans informer Dr A de cette nouvelle prise de contact. Les HUG écrivent début novembre au Dr A avoir pris note du départ, regrettant ce départ anticipé et le manque de loyauté, tout en mettant en copie l’entreprise E et d’autres chefs de service des HUG.
Le Dr A contacte notre avocat-conseil, considérant que les pressions subies pour revenir sur sa décision de partir n’étaient pas acceptables, ni qu’un chef de service contacte son nouvel employeur pour le convaincre de revenir sur sa décision. Il attendait des HUG qu’ils reconnaissent que le mode de procéder du médecin-chef était contraire au droit, qu’il était libre de démissionner et que des mesures soient prises en vue du respect de ses droits de la personnalité.
Les HUG ayant contesté la version des faits du Dr A sans mener de réelle enquête, le Dr A a décidé de porter l’affaire devant le Tribunal des prud’hommes pour qu’il établisse les faits, constate l’atteinte portée à ses droits de la personnalité et lui alloue une indemnité pour tort moral.
En mars 2022, le Tribunal a estimé la demande comme recevable. Il constate que les HUG ont porté atteinte aux droits de la personnalité du Dr A du fait de la prise de contact du médecin-chef avec l’entreprise E, sans son accord préalable, pour l’inviter à renoncer à son engagement. Parallèlement le Tribunal estime qu’une indemnité de CHF 1.- symbolique se justifie.
En mai 2022 les HUG ont fait recours.
Café de l’Egalité : 8 mars 2023
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les HUG et la Commission de l’Égalité de la Faculté de médecine de l’UNIGe, le groupe « médecine, genre & équité » de la Faculté de médecine organisent une soirée autour du harcèlement en milieu professionnel.
Cette conférence, suivie d’une table ronde, aura lieu le
mercredi 8 mars 2023
17h30 à 19h30
Opera food (1er étage)
Bâtiment Opéra, HUG
L’AMIG s’engage activement dans la défense contre les discriminations contre les hommes et les femmes. Nous avons le plaisir de soutenir financièrement l’évènement, et l’honneur de participer en tant que représentants des médecins internes et chef de clinique lors de la table ronde, modérée par madame Romaine Jean.
Le détail de l’évènement est disponible sur le site de la faculté de médecine.
AG : le comité 2022-2023 se présente
Notre Assemblée Générale a été l’occasion de renouveler son Comité, qui est élu pour l’année 2022-2023.
Nouveaux membres du comité
Nous avons le plaisir d’accueillir Arnaud Peytremann comme nouveau membre du comité.
Membres sortants du comité
Le Comité remercie chaleureusement les membres sortants et souhaite la bienvenue à son nouveau membre.
L’ensemble du comité peut être découvert sur notre site web, sur la page du comité.
Secret de fonction : « L’employeur actuel ne peut pas contacter le futur employeur sans l’accord explicite de l’employé »
Nous vous narrons ici la situation réelle du Dr A, qui rappelle que
« L’employeur actuel ne peut pas contacter le futur employeur sans l’accord explicite de l’employé »
Courant 2018, le Dr A informe le médecin-chef de son service de sa démission pour la fin de l’année, ayant obtenu la possibilité de continuer sa formation post-graduée en ambulatoire auprès de l’entreprise E, suivi d’une installation en cabinet. La démission a été faite à temps (dans le respect du contrat), mais de façon anticipée par rapport à la durée de formation prévue aux HUG.
Début octobre, se tient un premier entretien entre le Dr A, le médecin-chef et un médecin-adjoint, pour discuter des possibilités d’aménagement de sa formation. Selon le Dr A, le ton de cette rencontre aurait été très manipulateur et menaçant ; il en informera par écrit l’entreprise E. Le même jour le médecin-chef contacte l’administrateur de l’entreprise E.
Le lendemain, l’entreprise E conseille au Dr A de rester aux HUG afin de préserver les rapports de travail entre les HUG et l’entreprise E. Ne voulant pas continuer à travailler aux HUG après les pressions exercées par son chef de service, le Dr A décide de chercher un autre poste de travail.
Fin octobre, les HUG informent l’entreprise E que le Dr A a confirmé sa démission pour la fin de l’année, sans informer Dr A de cette nouvelle prise de contact. Les HUG écrivent début novembre au Dr A avoir pris note du départ, regrettant ce départ anticipé et le manque de loyauté, tout en mettant en copie l’entreprise E et d’autres chefs de service des HUG.
Le Dr A contacte notre avocat-conseil, considérant que les pressions subies pour revenir sur sa décision de partir n’étaient pas acceptables, ni qu’un chef de service contacte son nouvel employeur pour le convaincre de revenir sur sa décision. Il attendait des HUG qu’ils reconnaissent que le mode de procéder du médecin-chef était contraire au droit, qu’il était libre de démissionner et que des mesures soient prises en vue du respect de ses droits de la personnalité.
Les HUG ayant contesté la version des faits du Dr A sans mener de réelle enquête, le Dr A a décidé de porter l’affaire devant le Tribunal des prud’hommes pour qu’il établisse les faits, constate l’atteinte portée à ses droits de la personnalité et lui alloue une indemnité pour tort moral.
En mars 2022, le Tribunal a estimé la demande comme recevable. Il constate que les HUG ont porté atteinte aux droits de la personnalité du Dr A du fait de la prise de contact du médecin-chef avec l’entreprise E, sans son accord préalable, pour l’inviter à renoncer à son engagement. Parallèlement le Tribunal estime qu’une indemnité de CHF 1.- symbolique se justifie.
En mai 2022 les HUG ont fait recours.
Bloqué à cause de la clause du besoin ? Contactez-nous !
Depuis le 1er octobre 2022, la clause du besoin a été instaurée pour toutes les spécialités médicales sur le canton de Genève.
Cela signifie que toute personne souhaitant obtenir un droit de facturation à charge de l’assurance obligatoire des soins (AOS) doivent soumettre une demande, mais seront mis sur liste d’attente, dans l’attente qu’une place se libère.
Les conséquences principales sont que :
Si vous :
Contactez-nous ! Cliquez-ici pour accéder au formulaire de contact
Podcast RTS : Généralistes : c’est grave, docteur ?
La RTS a réalisé à l’aide de l’AMIG un ensemble de podcasts relatifs à la formation en médecine, la clause du besoin et la pénurie de médecine de premier recours.
Retrouvez les 5 épisodes sur le site de la RTS : cliquez-ici pour y accéder.
Assemblée générale de l’AMIG le 24 novembre 2022
La prochaine Assemblée Générale de l’AMIG aura lieu le
24 novembre 2022
dès 18h30
à l’auditoire Fred Bamatter
(situé au 2ème étage du bâtiment des urgences pédiatriques)
Nous vous attendons nombreux pour parler de la clause du besoin et des autres sujets importants pour vous !
Programme :
Pour accéder à l’Auditoire :
L’ordre du jour sera le suivant :
Nous vous espérons nombreux.
Dans cette attente, nous vous adressons, chers membres, nos salutations les meilleures.
Le Comité
Formation post-graduée à l’étranger : gare à la validation ISFM !
Clause du besoin : une commission spéciale voit le jour au sein des HUG
En lien avec l’entrée en vigueur de l’ordonnance fédérale sur la fixation de nombres maximaux de médecins qui fournissent des prestations ambulatoires, les HUG réunissent une commission qui rencontrera, cet automne, tous les médecins-chefs de service en présence du chef de département, pour dresser un état des lieux de la politique envisagée par les services concernant la gestion des effets de la clause du besoin.
Cette commission comprendra :
Elle recevra en outre, lors de chaque entretien :
L’AMIG joue ainsi un rôle important dans la commission, d’égal à égal avec les représentants des HUG, afin de planifier au mieux les services, à l’ère de la clause du besoin.
Dr De Lucia : Clause du besoin : ce que je sais, c’est que je ne sais rien
La clause du besoin aura et fera couler plein d’encre.
Retrouvez la plume aiguisée et perspicace du Dr Sylvain De Lucia, membre du comité de l’AMIG, dans la tribune du numéro actuel de la revue médicale suisse.
A lire ici en cliquant ici
Clause du besoin : revoir la séance du 19 septembre
Retrouvez l’enregistrement de la séance d’information du 19 septembre, organisée par l’AMIG, en présence de Madame Aglaé Tardin, médecin cantonal, Messieurs Mauro Poggia, Conseiller d’Etat, Adrien Bron, Directeur général de la santé et Arnaud Perrier, Directeur médical des HUG.