L’AMIG propose gratuitement à ses membres un logement lors de vos piquets, quand votre logement habituel ne vous permet pas de vous déplacer sur le lieu de travail dans le délai fixé par la hiérarchie. Le studio de l’AMIG, temporairement indisponible lors du pic pandémique, est à nouveau réouvert à la location.

Veuillez prendre note que le nettoyage du studio n’a lieu qu’une fois par semaine, le mercredi. Il est de votre responsabilité individuelle de respecter les règles d’hygiène afin de limiter les risques de transmission d’un utilisateur à l’autre.

Afin de limiter la surutilisation du studio en cette période incertaine, les réservations ne peuvent être faites qu’un mois à l’avance.

Depuis le début de la pandémie COVID19, la flexibilité des médecins et soignants a été décuplée pour faire face au virus. Grâce à l’évolution favorable actuelle, il s’agit maintenant de l’histoire ancienne, puisque depuis le 30 mai, le Conseil Fédéral a rétabli l’application de la loi sur le travail dans les hôpitaux (abrogation de l’art. 10a al. 5 de l’ordonnance 2 COVID 19). Par conséquent si des conditions de travail illégales persistent dans votre service, il est urgent de les dénoncer.

Le rétablissement des horaires respectant la loi sur le travail est indispensable, nous ne tolérons pas que les horaires établis durant le pic d’épidémie se poursuivent : la loi sur le travail est une obligation légale. L’AMIG a entamé les discussions avec les services continuant illégalement les « horaires COVID19 ».

Pour rappel (Loi sur le travail : brochure ASMAC), « la durée maximale de travail hebdomadaire est de 50h. Après déduction des pauses, la durée effective de travail ne doit pas dépasser 12h30. Le travail de nuit ne doit pas excéder 12h avec 4h de temps de repos, ou 9h sans temps de repos ».

N’hésitez-pas à contacter le comité de l’AMIG si votre service ne s’est pas rangé à l’application de la loi sur le travail ! Et n’oubliez-pas de vérifier vos horaires saisis sur Vision RH durant la pandémie et que le paiement correspondant a bien été effectué !

La pandémie de coronavirus a en partie engendré des heures négatives pour le personnel de la santé.

Conjointement avec l’Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI), l’ASMAC lutte pour que celles-ci ne soient pas portées à la charge des personnes concernées – par exemple par de la récupération des heures de travail. C’est pourquoi tous les hôpitaux de Suisse ont reçu un courrier en ce sens.

(retrouvez le contenu de la lettre ici)

La plaisanterie a des limites quand il s’agit de violer la loi, pourrait-on penser. Hélas, le récent sondage que l’asmac a réalisé auprès de ses membres démontre le contraire. Près de deux tiers des médecins-assistant(e)s et chef(fe)s de clinique rapportent des violations de la loi sur le travail et le nombre des violations de la durée de travail contractuelle est encore plus élevé. De plus en plus de médecins et patients
en subissent les conséquences.

Malheureusement pas toujours deux sans trois. C’est ce que prouve malheureusement le grand sondage auprès des membres que l’Institut DemoSCOPE a réalisé au premier trimestre 2020 pour la troisième fois sur mandat de l’ASMAC.

(retrouvez ici les résultats du sondage)

(retrouvez ici l’interview sur la RTS de la co-présidente de l’AMIG)

Nos membres exercent leur profession avec passion. Le coronavirus exige pour nombreux d’entre eux encore plus de flexibilité et de travail. Ils accomplissent leur mission pour le bien de nous tous et agissent de concert avec leurs employeurs.

Les absences parmi le personnel de la santé auraient de graves conséquences sur la prise en charge des patients.

(la suite du message de l’ASMAC ici)

L’ASMAC a adressé une lettre au membres du parlement faisant partie des Commissions de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) et Commissions de l’économie et des redevances (CER), leur rappelant l’importance des conditions de travail pour les médecins et de leur implication pour le système de santé suisse.

Extrait:
« Nous avons été consternés que le Conseil fédéral ait dû partiellement suspendre les prescriptions de la loi sur le travail en matière de temps de travail et de repos au mois de mars, parce que l’approvisionnement ne pouvait plus être assuré autrement dans certaines cliniques en raison de la pénurie de personnel de la santé. Le fait que les violations, qui, comme nous l’avons mentionné, font partie du quotidien de nos membres même sans crise, aient été officiellement légalisées, envoie un mauvais signal. Nous vous appelons donc à tenir compte de nos exigences lors de vos prochaines discussions ainsi que dans vos questions et initiatives à l’intention du Conseil fédéral. « 

Quelles doivent être les conséquences de la pandémie?

(Nous vous invitons à lire la lettre de l’ASMAC )

L’ASMAC a publié une FAQ reprenant vos interrogations sur vos droits dans cette situation particulière liée au Coronavirus.

L’ASMAC veut « clarifier comment les services hospitaliers, dans lesquels s’appliquent actuellement les dérogations, veulent assurer la protection de la santé des employés – notamment des personnes vulnérables – et garantir un repos suffisant. Par ailleurs, la reprise de toutes les interventions dans les hôpitaux à compter du 27 avril 2020 soulève de nouvelles questions concernant l’organisation du travail. »

(Retrouvez la FAQ de l’ASMAC)

Face à la crise actuelle endémique (covid-19, coronavirus) les médecins intervenants de ReMed Suisse rappellent que Remed (Réseau pour médecins en difficulté) est à disposition, en cas de besoin, de tous les médecins, jeunes ou moins jeunes, travaillant dans les institutions médicales ou installés, membres de la FMH ou non.
La page internet vous donne les informations nécessaires et la possibilité de prendre contact avec ReMed Suisse : https://remed.fmh.ch/fr/
Vous pouvez aussi prendre contact directement 24 h sur 24 au :
0800 0 73633
0800 0 ReMed
ou remed@hin.ch
Particulièrement maintenant, les médecins peuvent être soumis à une pression telle qu’elle affecte parfois leur santé physique et psychique. Si à cela s’ajoutent des difficultés d’ordre personnel, la situation paraît soudainement sans issue.
ReMed est à l’écoute des médecins qui vivent des moments difficiles et les aide à temps pour sortir d’une situation critique. Lorsque vous prenez contact avec ReMed, un membre de l’équipe de médecins conseillers expérimentés vous répondra le plus vite possible (au plus tard dans les 72 heures) et sera à vos côtés pour vous conseiller, soutenir et accompagner.
2 heures d’entretien (par téléphone etc) sont financées par la FMH.
Signé : Les médecins intervenants ReMed de la Suisse Romande
Neuchâtel, Sion et Genève, le 22.3.2020

Face au SARS-CoV-2, vous êtes impliqué-e-s directement et vos journées de travail se prolongent !

Vos heures supplémentaires seront certainement compensées à la fin de l’épidémie, nous nous en assurerons pour vous auprès des ressources humaines et de la direction. Notre article sur l’Ordonnance 2 COVID19

Pour que celles-ci soient justes, nous vous proposons de:

  • Bien documenter vos heures
  • Et vos piquets
  • Vous assurer que la personne chargée de relever les horaires soit au courant
  • Vérifiez votre relevé horaire le mois suivant

Pour vous aider: TÉLÉCHARGEZ le tableau Excel de l’AMIG !
Vous notez les heures de début et de fin et il calcule vos heures.
C’est une aide pour vérifier vos heures sur le relevé horaire. Il ne s’agit pas d’un tableau officiel et n’est donc pas un droit à faire valoir auprès des RH.

Contactez-nous si vous avez d’autres questions pratiques, juridiques ou pour nos informer des problématiques dans vos services.

Mise à jour par l’ASMAC au 23.03.2020

Nos membres exercent leur profession avec passion. Le coronavirus exige d’eux de plus en plus davantage de flexibilité et des horaires de travail encore plus longs. Ils accomplissent leur mission pour le bien de nous tous et agissent de concert avec leurs employeurs.

Les absences parmi le personnel de la santé auraient de graves conséquences pour la prise en charge des patients. Il ne faut donc pas oublier la protection: il faut tout faire pour que les masques de protection, les tests, etc. soient disponibles en quantité suffisante. Une coordination nationale centralisée doit maintenant être mise en place pour assurer sa gestion et sa distribution. De plus, il est essentiel d’établir une réglementation nationale uniforme concernant l’obligation de porter un masque à chaque contact avec les patients.

C’est pourquoi nous sommes intervenus auprès du Conseil fédéral et des autorités fédérales compétentes pour exiger une action rapide. La même chose vaut pour la situation en matière de droit du travail. Dans beaucoup de services dans les hôpitaux, les dispositions de la loi sur le travail concernant la durée de travail et du repos sont suspendues depuis le 21 mars 2020 et aussi longtemps que la situation extraordinaire l’exigera. Pour clarifier la situation sur la manière dont les hôpitaux veulent malgré tout assurer la protection de la santé du personnel et un repos suffisant, nous avons également interpellé, conjointement avec l’Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI), le Conseil fédéral et l’association des hôpitaux H+.

Par ailleurs, les juristes de nos sections (pour l’AMIG) sont à votre disposition pour répondre à vos questions.

Et pour finir: nous soutenons le tout nouveau portail Care Now. Il met en relation les professionnels de la santé et fournit un aperçu des différents interlocuteurs pour les personnes intéressées.

Nous restons à l’affût et vous tiendrons au courant.