Nous avons le plaisir de vous présenter l’interview de nos co-présidentes, Céline Dehavay et Chloé Frund. Cet article, publié dans la Revue Médicale Suisse, aborde des sujets importants pour notre profession et pour les jeunes médecins en particulier.

Il est tout d’abord de la clause du besoin, en mettent en avant les avantages et les inconvénients de cette mesure pour les jeunes médecins et pour les régions concernées.

Les filières de formation en médecine sont également abordées dans l’article à travers le projet REFORMER. L’article souligne les conséquences potentielles de ces modifications pour la qualité de la formation et pour les perspectives d’emploi des jeunes médecins.

Enfin, le projet de séniorisation, qui vise à encourager les médecins plus âgés à rester en activité hospitalière plus longtemps, est discuté :  les impacts de cette initiative institutionnelle pourrait avoir sur les jeunes médecins, notamment en termes de concurrence sur le marché du travail et d’accès aux postes de formation.

Nous vous invitons à lire l’article dans son intégralité pour en savoir plus sur ces sujets clés et pour participer aux débats qui agitent notre profession.

L’article est disponible, gratuitement et en intégralité, en cliquant ici.

Nous souhaitons re-aborder une problématique importante concernant les horaires de travail des médecins. Nous sommes conscients que dans certaines situations, il est nécessaire pour nos membres de travailler en dehors des horaires prévus et planifiés, pour répondre aux besoins des patients et assurer leur bien-être. Cependant, nous tenons à rappeler que tout travail effectué doit être documenté dans VisionRH, et que l’adage selon lequel « tout travail mérite salaire » est également valable.

Nous encourageons donc tous nos membres à déclarer toutes les heures supplémentaires (HS) et toutes les heures de travail supplémentaires (HTS) réalisées en dehors des horaires prévus. Nous avons eu plusieurs réunions avec les ressources humaines (RH) et la direction des ressources humaines (DRH), et ces derniers ont assurés être en faveur du respect de la loi sur le travail, et encouragent par voie de conséquence également la déclaration des heures supplémentaires.

Il est important de signaler que les RH confirment que toute heure de travail clinique, réalisée en raison de l’urgence, de la charge de travail conséquente, doivent être validées sans remise en question par la hiérarchie médicale. A l’heure actuelle, nous nous heurtons avec les RH à des difficultés de compréhension de validation du travail administratif inhérent à la prise en charge clinique, qui selon eux est du travail « planifiable » : nous sommes contre ce constat, puisque la documentation clinique (travail administratif) est obligatoire et doit être réalisée immédiatement après la prise en charge d’un patient pour assurer sa sécurité.

Si vous rencontrez des difficultés pour faire valider vos heures de travail, n’hésitez pas à contacter l’AMIG, pour bénéficier de notre soutien.

Le sujet étant complexe, vous trouverez un rappel sur la différence entre les HS et les HTS sur notre #Focus Contrat de travail.

En conclusion :

  • tout travail réalisé en dehors des heures planifiées doit être rapporté à la hiérarchie, pour être valorisé et potentiellement rémunéré.
  • Si une pause repas est inférieure à la pause prévue par l’horaire, cela doit être également signalé.
  • Le corollaire est qu’en cas de départ à l’avance ou de pause supplémentaire, cela doit être déduit du temps de travail effectif réalisé.

Commentaire :

  • Si vos RH ou votre hiérarchie s’opposent à la validation du temps de travail administratif supplémentaire, mettez en avant que ce dernier est en lien avec l’augmentation de la charge clinique sur la journée, ayant ainsi décalé la plage de temps administratif de façon inopinée. Précisez toujours que la part administrative de documentation de la rencontre clinique est liée.

Nous sommes convaincus qu’en travaillant ensemble, nous pourrons garantir que les heures supplémentaires et heures de travail supplémentaires seront reconnues et rémunérées à leur juste valeur. Nous remercions tous nos membres pour leur engagement envers notre profession.

A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les HUG et la Commission de l’Égalité de la Faculté de médecine de l’UNIGe, le groupe « médecine, genre & équité » de la Faculté de médecine organisent une soirée autour du harcèlement en milieu professionnel.

Cette conférence, suivie d’une table ronde, aura lieu le

mercredi 8 mars 2023
17h30 à 19h30
Opera food (1er étage)
Bâtiment Opéra, HUG

 

L’AMIG s’engage activement dans la défense contre les discriminations contre les hommes et les femmes. Nous avons le plaisir de soutenir financièrement l’évènement, et l’honneur de participer en tant que représentants des médecins internes et chef de clinique lors de la table ronde, modérée par madame Romaine Jean.

Le détail de l’évènement est disponible sur le site de la faculté de médecine.

Nous vous narrons ici la situation réelle du Dr A, qui rappelle que

« L’employeur actuel ne peut pas contacter le futur employeur sans l’accord explicite de l’employé »

 

Courant 2018, le Dr A informe le médecin-chef de son service de sa démission pour la fin de l’année, ayant obtenu la possibilité de continuer sa formation post-graduée en ambulatoire auprès de l’entreprise E, suivi d’une installation en cabinet. La démission a été faite à temps (dans le respect du contrat), mais de façon anticipée par rapport à la durée de formation prévue aux HUG.

Début octobre, se tient un premier entretien entre le Dr A, le médecin-chef et un médecin-adjoint, pour discuter des possibilités d’aménagement de sa formation. Selon le Dr A, le ton de cette rencontre aurait été très manipulateur et menaçant ; il en informera par écrit l’entreprise E. Le même jour le médecin-chef contacte l’administrateur de l’entreprise E.

Le lendemain, l’entreprise E conseille au Dr A de rester aux HUG afin de préserver les rapports de travail entre les HUG et l’entreprise E.  Ne voulant pas continuer à travailler aux HUG après les pressions exercées par son chef de service, le Dr A décide de chercher un autre poste de travail.

Fin octobre, les HUG  informent l’entreprise E que le Dr A a confirmé sa démission pour la fin de l’année, sans informer Dr A de cette nouvelle prise de contact. Les HUG écrivent début novembre au Dr A avoir pris note du départ, regrettant ce départ anticipé et le manque de loyauté, tout en mettant en copie l’entreprise E et d’autres chefs de service des HUG.

Le Dr A contacte notre avocat-conseil, considérant que les pressions subies pour revenir sur sa décision de partir n’étaient pas acceptables, ni qu’un chef de service contacte son nouvel employeur pour le convaincre de revenir sur sa décision. Il attendait des HUG qu’ils reconnaissent que le mode de procéder du médecin-chef était contraire au droit, qu’il était libre de démissionner et que des mesures soient prises en vue du respect de ses droits de la personnalité.

Les HUG ayant contesté la version des faits du Dr A sans mener de réelle enquête, le Dr A a décidé de porter l’affaire devant le Tribunal des prud’hommes pour qu’il établisse les faits, constate l’atteinte portée à ses droits de la personnalité et lui alloue une indemnité pour tort moral.

En mars 2022, le Tribunal a estimé la demande comme recevable. Il constate que les HUG ont porté atteinte aux droits de la personnalité du Dr A du fait de la prise de contact du médecin-chef avec l’entreprise E, sans son accord préalable, pour l’inviter à renoncer à son engagement. Parallèlement le Tribunal estime qu’une indemnité de CHF 1.- symbolique se justifie.

En mai 2022 les HUG ont fait recours.

Depuis le 1er octobre 2022, la clause du besoin a été instaurée pour toutes les spécialités médicales sur le canton de Genève.

Cela signifie que toute personne souhaitant obtenir un droit de facturation à charge de l’assurance obligatoire des soins (AOS) doivent soumettre une demande, mais seront mis sur liste d’attente, dans l’attente qu’une place se libère.

Les conséquences principales sont que :

  • vous ne pouvez plus librement vous installer en pratique libérale (cabinet, clinique privée, …)
  • si vous avez une pratique ambulatoire au sein de l’institution hospitalière, vous ne pouvez plus facturer.

Si vous :

  • aviez soumis une demande d’AOS avant le 1er octobre, mais n’avez pas reçu de nouvelles
  • aviez soumis un dossier à l’ISFM pour valider l’obtention du titre de spécialiste, dans l’idée de soumettre votre dossier d’AOS avant le 1er octobre
  • êtes actuellement bloqué dans la soumission d’une demande d’AOS depuis le 1er octobre

Contactez-nous ! Cliquez-ici pour accéder au formulaire de contact

La prochaine Assemblée Générale de l’AMIG aura lieu le

 

24 novembre 2022

dès 18h30

à l’auditoire Fred Bamatter

(situé au 2ème étage du bâtiment des urgences pédiatriques)

 

Nous vous attendons nombreux pour parler de la clause du besoin et des autres sujets importants pour vous !

Programme :

  • Dès 18h30 : apéritif offert par l’AMIG.
  • 19h15 : début de l’Assemblée générale.

Pour accéder à l’Auditoire :

  • Depuis l’entrée principale de la pédiatrie (rue Willy Donze 6) : suivre la ligne bleue jusqu’aux ascenseurs, et monter au 1er étage.
  • Autre accès depuis 45, Avenue de la Roseraie : emprunter la rampe qui mène directement au 2ème étage du bâtiment.

L’ordre du jour sera le suivant :

  1. Election des scrutateurs
  2. Approbation :
    1. de l’ordre du jour
    2. du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire du 25.11.2021 *
    3. du procès-verbal de l’assemblée générale extraordinaire du 10.03.2022*
    4. du rapport d’activités du Comité
  3. Comptes :
    1. présentation des comptes et lecture du rapport des vérificateurs des comptes
    2. décharge du Comité
    3. approbation des comptes
  4. Elections :
    1. de la Présidence
    2. des membres du Comité
    3. des vérificateurs des comptes
  5. Gestion de l’année à venir :
    1. fixation des cotisations annuelles des membres
    2. approbation du budget
  6. Divers.

Nous vous espérons nombreux.
Dans cette attente, nous vous adressons, chers membres, nos salutations les meilleures.

Le Comité

 

En lien avec l’entrée en vigueur de l’ordonnance fédérale sur la fixation de nombres maximaux de médecins qui fournissent des prestations ambulatoires, les HUG réunissent une commission qui rencontrera, cet automne, tous les médecins-chefs de service en présence du chef de département, pour dresser un état des lieux de la politique envisagée par les services concernant la gestion des effets de la clause du besoin.

Cette commission comprendra :

  • Le Directeur médical
  • Le Doyen de la Faculté de médecine
  • Le Directeur des Ressources Humaines, ainsi que l’une de ses collègues
  • Des représentants de l’AMAHUG
  • Des représentants de l’AMIG

Elle recevra en outre, lors de chaque entretien :

  • Le Chef du département concerné
  • Le Chef du service concerné
  • Un représentant des internes, par service concerné

L’AMIG joue ainsi un rôle important dans la commission, d’égal à égal avec les représentants des HUG, afin de planifier au mieux les services, à l’ère de la clause du besoin.

La clause du besoin aura et fera couler plein d’encre.

Retrouvez la plume aiguisée et perspicace du Dr Sylvain De Lucia, membre du comité de l’AMIG, dans la tribune du numéro actuel de la revue médicale suisse.

A lire ici en cliquant ici 

 

Retrouvez l’enregistrement de la séance d’information du 19 septembre, organisée par l’AMIG, en présence de Madame Aglaé Tardin, médecin cantonal, Messieurs Mauro Poggia, Conseiller d’Etat, Adrien Bron, Directeur général de la santé et Arnaud Perrier, Directeur médical des HUG.