Face à des délais d’attente prolongés pour l’obtention des titres de spécialiste, l’ISFM a été obligée de concéder une réduction des frais. Cette décision marque un signe de reconnaissance envers les personnes concernées et s’accompagne d’un plan d’accélération des procédures, mais reste en dessous de nos revendications initiales.

Contexte et justification

L’ISFM indique qu’environ 2 500 dossiers de demandes de titres de spécialiste sont actuellement en attente, avec des temps de traitement variant entre sept et douze mois selon la complétude des dossiers.
Cette situation a suscité mécontentement et préoccupation parmi les médecins concernés.

En réponse à cette surcharge et sur recommandation de la FMH, suite à la Chambre médicale du 06 novembre, l’ISFM a décidé de mesures concrètes pour alléger le fardeau et accélérer les procédures.

Présentation de la mesure

  • Une réduction de 50 % des frais d’octroi du titre de spécialiste.
  • Applicable aux demandes dont la procédure (hors délais liés à des documents manquants) a dépassé six mois, et dont le titre a été délivré à partir du 1ᵉʳ janvier 2025.
  • Mesure temporaire, valable jusqu’au 31 décembre 2026.
  • Aucune démarche n’est requise de la part des candidates et candidats : l’ISFM les contactera directement pour le remboursement.

Autres actions et perspectives

  • Activation d’une cellule de crise ISFM-FMH pour piloter la réduction des délais.
  • Renforcement des effectifs et des ressources disponibles pour le traitement des dossiers.
  • Automatisation partielle de l’évaluation initiale des dossiers pour améliorer l’efficacité.
  • Collaboration accrue avec les hôpitaux, les employeurs et les cantons pour permettre aux médecins en attente de travailler malgré le retard administratif.

Pourquoi c’est important pour vous

Pour les médecins en formation ou en attente de titre :

  • Une réduction financière tangible à hauteur de 50 % des émoluments.
  • La reconnaissance officielle des difficultés créées par les délais d’attente.
  • Une prise en charge automatique sans démarche supplémentaire.

 

À la suite de nos récentes rencontres avec la Direction des HUG, une mesure transitoire a été acceptée pour les chef·fe·s de clinique en attente de l’obtention de leur titre ISFM.

Entrée en vigueur : 1er janvier 2026

Ce qui change

Les chef·fe·s de clinique pourront bénéficier, dès la présentation de la preuve de dépôt de leur demande de titre ISFM de l’adaptation du salaire (classe 24), du droit aux vacances et de la durée contractuelle, conformément au statut de chef·fe de clinique avec titre, appliqué à titre transitoire.

Conditions et limites

  • En cas de refus ultérieur du titre par l’ISFM, les montants perçus indûment devront être remboursés.

  • Aucune rétroactivité ne sera appliquée : malgré notre demande, les HUG n’accordent pas de compensation pour la période antérieure à l’entrée en vigueur de la mesure.

Recommandation

Si vous êtes concerné·e, contactez sans délai votre RH en joignant la preuve de dépôt de votre demande de titre ISFM, afin de garantir l’application de ces dispositions dès le 01.01.2026.

Nous sommes intervenus auprès des nouveaux internes pour présenter l’AMIG et nos actions. Vous pouvez suivre nos actualités qui abordent fréquemment des sujets de droit du travail (temps de travail, gardes, contrats, conditions,).

Rejoignez-nous dès maintenant pour rester informés et défendre vos intérêts dès le début de votre parcours. Nous vous souhaitons à toutes et à tous une excellente année d’internat !

Les paroles sont finies: on exige des actions et une considération de la souffrance de milliers de collègues.

 

Depuis les demandes d’amélioration exigées à la chambre médicale de juin dernier, nous avons laissé à l’ISFM le temps de changer les choses ; la situation s’est pourtant aggravée avec des délais d’attente passés de 6-7 mois à actuellement au moins 12 mois, ce qui est inacceptable. Sous notre impulsion notamment, une visio-conférence a été organisée par la FMH et son organe l’ISFM ce 20.10.2025. Cette séance est restée très loin d’apporter des solutions concrètes, ou, au minimum, une reconnaissance des conséquences importantes engendrées par cette situation aux médecins en formation. Nous en sommes sortis, comme la grande majorité des médecins qui y ont assisté, perplexes pour ne pas dire scandalisés. Il est désormais temps que la FMH assume pleinement sa responsabilité face aux dysfonctionnements persistants de l’ISFM. Régler les problèmes de délai sans rien faire d’autre était l’étape initialement légitime; il faut maintenant passer à la vitesse supérieure, en plus évidemment que de ramener ces délais à un niveau raisonnable aussi vite que possible.

 

Dans ce contexte, nous avons interpellé directement et publiquement la Présidente de la FMH, Mme Yvonne Gilli, afin d’expliciter une dernière fois la situation actuelle dont les conséquences de terrain semblent échapper aux hautes sphères de notre faîtière médicale. Cette démarche a été soutenue et co-signée par l’ASMAC ainsi que nos collègues de l’ASMAV. Nous exigeons une rencontre rapide avec la Présidente de la FMH pour obtenir une liste des mesures prises, leurs effets attendus, le tout s’inscrivant dans un calendrier clair et jalonné de points d’étapes que nous suivrons attentivement. Comme le réclame nombre de nos membres et collègues à raison : il est temps de passer enfin des paroles aux actions et briser le statu quo qui a fait son temps. Il s’agit d’une situation de crise qui implique des réactions fortes de la part des instances dirigeantes. Si cette réunion ne parvient pas à nous rassurer de la compétence de la FMH à gérer cette crise dans un délai raisonnable, nous nous verrons moralement contraints de recourir à des mesures plus drastiques, y compris jusqu’à une interpellation des autorités de surveillance face à des indices clairs d’une FMH dépassée par les événements et dont la capacité à accomplir son mandat public semble s’amenuir de jour en jour. Comme précisé dans cette lettre, nous restons toutefois convaincu que cette voie n’est pas celle à suivre et que tous les médecins bénéficient d’une FMH forte qui sait reconnaître ses tords et apprendre de ses erreurs passées.

voir le pdf de la lettre ouverte

Depuis le mois d’août, et compte tenu de l’allongement des délais de traitement des dossiers par l’ISFM, malgré les engagements pris en faveur d’une réduction significative de ces délais, l’AMIG est en discussion avec la Direction des Ressources Humaines (DRH) des HUG concernant la reconnaissance salariale des médecins en attente de leur titre de formation postgraduée.

Nous avons formulé deux demandes principales :

  • que les médecins ayant terminé leur formation et en attente de la délivrance officielle de leur titre soient rémunérés selon la classe salariale correspondant au titre obtenu, dès la date à laquelle les conditions de formation sont remplies (et non uniquement après réception du diplôme ISFM) ;

  • que cette adaptation soit accordée de manière rétroactive pour les collègues concernés, dont les dossiers subissent parfois des délais d’attente allant jusqu’à une année.

Lors de notre dernière rencontre du 17 octobre, le DRH s’est déclaré favorable à la mise en œuvre d’une adaptation salariale dès obtention de la confirmation de dépôt du titre. En revanche, une application rétroactive n’a pas été acceptée.
Concrètement, le processus institutionnel permettant la mise en œuvre de cette mesure est en cours.

Nous espérons que cette adaptation entrera en vigueur dans les meilleurs délais, et au plus tard au 1er janvier 2026.

L’AMIG salue cette ouverture de la part de la DRH et continuera à suivre de près ce dossier afin que cette avancée importante pour nos collègues devienne une réalité concrète.

À noter que l’AMINE, section neuchâteloise de l’ASMAC, a été pionnière dans la mise en œuvre d’une telle mesure, suivie par la section bâloise de l’ASMAC auprès de l’Hôpital Universitaire de Bâle. Plusieurs autres établissements suisses ont déjà entrepris ou sont actuellement en train d’engager une démarche similaire, marquant une évolution bienvenue chez tous ces médecins victimes d’un dysfonctionnement administratif majeur.

Depuis près d’un an, l’ASMAC alerte la FMH et l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) sur l’allongement préoccupant des délais de traitement des demandes de titre. Ceux-ci atteignent désormais près de douze mois. Les conséquences pour les médecins concernés sont considérables : sans titre de spécialiste, toute progression de carrière est bloquée, et les institutions formatrices peinent à planifier leurs effectifs.

Notre faîtière a régulièrement et avec insistance signalé ces dysfonctionnements, sans qu’aucune amélioration tangible ne soit constatée à ce jour. Malgré les promesses répétées de l’ISFM d’accélérer les procédures, les efforts annoncés n’ont pas produit de résultats visibles.

Face à cette situation intenable, l’ASMAC déposera une nouvelle motion à la Chambre médicale du 6 novembre, à l’attention de la FMH et de l’ISFM. Elle y rappellera ses revendications, déjà exposées dans une lettre ouverte adressée aujourd’hui aux deux institutions.

L’AMIG a activement participé aux discussions ayant conduit à l’élaboration et à l’envoi de cette lettre ouverte, et soutient pleinement la démarche engagée par l’ASMAC au nom de la relève médicale.

Cette lettre est consultable via le lien ci-après : https://vsao.ch/wp-content/uploads/2025/10/20251003_brief_fr_final.pdf

Lors d’une récente rencontre avec le Directeur des Ressources Humaines, Monsieur Robert Tanner, il a été confirmé que les médecins doivent pouvoir déclarer librement toutes leurs heures de travail supplémentaires (HS et HTS).

Il a également validé que toute heure de travail administratif, si elle ne peut pas être réalisée durant le temps contractuel, compte comme une heure de travail. Elle doit donc pouvoir être déclarée et compensée de la même manière que les heures cliniques.

Cette précision met un terme au sujet délicat de la reconnaissance des heures administratives (tenue du dossier, rédaction des entrées, prescriptions), parfois refusées dans la comptabilisation par certains services.

Monsieur Robert Tanner a indiqué qu’une communication officielle serait adressée aux échelons administratifs. Si vous rencontrez la moindre difficulté à déclarer vos heures de travail, qu’elles soient cliniques ou administratives, merci de nous contacter.

Cher·e interne,

Cette nouvelle année d’internat est une étape exigeante mais aussi passionnante. Pour que ton parcours se déroule au mieux, il est essentiel d’être bien accompagné·e et de connaître tes droits.

L’AMIG (Association des Médecins d’Institution de Genève) est là pour t’accompagner et défendre tes intérêts tout au long de ton internat. Elle représente les médecins en formation auprès des institutions et s’engage activement pour améliorer leurs conditions de travail et de formation.

Pourquoi adhérer dès maintenant ?

  • Un soutien concret en cas de difficulté : accès à un accompagnement juridique et administratif en cas de conflit, de pression ou de situation problématique.

  • Une voix collective : en rejoignant l’AMIG, tu participes à faire évoluer les conditions de formation et de travail en partageant ton expérience.

  • Des services utiles : grâce au partenariat avec l’ASMAC, tu bénéficies de conseils, d’assurances et d’avantages pratiques pour ton quotidien professionnel.

Comment s’inscrire ?

L’adhésion se fait en ligne via le site de l’ASMAC. Lors de ton inscription, sélectionne la section Genève (AMIG) :
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Ton internat peut et doit bien se passer. Mets toutes les chances de ton côté : rejoins l’AMIG dès maintenant.

Dans le quotidien des médecins, jongler entre consultations, urgences, tâches administratives et obligations personnelles est d’usage. Face à cette charge de travail intense, optimiser sa gestion du temps devient essentiel pour réduire le stress et améliorer son efficacité.  C’est pourquoi l‘asmac propose une série de webinaires, conçu spécialement pour les médecins assistant.e.s et chef.fe.s de clinique, afin de leur donner des outils concrets et immédiatement applicables à la pratique.

Cette formation mire à mieux structurer son temps, d’identifier les principaux «voleurs de temps» et d’optimiser son organisation grâce à des méthodes simples et efficaces. Elle aide à réduire le stress lié à la surcharge de travail et offre l’occasion d’échanger avec des collègues et de bénéficier de conseils concrets.

Le programme comporte deux sessions :

Jour 1 – Jeudi 30 octobre 2025, de 19h00 à 21h00
  • Apprendre à prioriser efficacement avec la Matrice d’Eisenhower
  • Identifier et gérer les voleurs de temps dans votre quotidien médical
  • Stratégies concrètes pour limiter les interruptions et gagner en efficacité
 Jour 2 – Jeudi 6 novembre 2025, de 19h00 à 21h00
  • Introduction à la méthode Getting Things Done (GTD) pour une meilleure organisation
  • Techniques pour gérer le stress lié à la surcharge de travail
  • Intégration d’un équilibre durable entre efficacité et bien-être professionnel

 

Coûts : pour les membres asmac CHF 85.00, sinon CHF 235.00. Nous rejoindre 

À noter : si vous êtes membre de l’AMIG, vous êtes automatiquement membre de l’ASMAC.

Le nombre de participants est limité à 30 personnes. L’inscription est valable pour les deux webinaires. Ces ateliers sont organisés en cooperation avec CEP, une fondation d’utilité publique spécialisée dans la formation pour les institutions publiques et semi-publiques, et se dérouleront en français. Si vous ne pouvez pas participer à un webinaire, veuillez nous en informer lors de votre inscription.

 

lien pour s’inscrire aux Webinaires