Cher·e interne,
Cette nouvelle année d’internat est une étape exigeante mais aussi passionnante. Pour que ton parcours se déroule au mieux, il est essentiel d’être bien accompagné·e et de connaître tes droits.
L’AMIG (Association des Médecins d’Institution de Genève) est là pour t’accompagner et défendre tes intérêts tout au long de ton internat. Elle représente les médecins en formation auprès des institutions et s’engage activement pour améliorer leurs conditions de travail et de formation.
Pourquoi adhérer dès maintenant ?
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Un soutien concret en cas de difficulté : accès à un accompagnement juridique et administratif en cas de conflit, de pression ou de situation problématique.
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Une voix collective : en rejoignant l’AMIG, tu participes à faire évoluer les conditions de formation et de travail en partageant ton expérience.
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Des services utiles : grâce au partenariat avec l’ASMAC, tu bénéficies de conseils, d’assurances et d’avantages pratiques pour ton quotidien professionnel.
Comment s’inscrire ?
L’adhésion se fait en ligne via le site de l’ASMAC. Lors de ton inscription, sélectionne la section Genève (AMIG) :
vsao.ch/fr/adhesion/nous-rejoindre
Reste informé·e
Pour suivre l’actualité, connaître tes droits et découvrir les actions en cours, retrouve l’AMIG également sur Instagram @amig_ge sur Facebook @AMIG et sur Linkdin @AMIG
Ton internat peut et doit bien se passer. Mets toutes les chances de ton côté : rejoins l’AMIG dès maintenant.
Cette adaptation a pour but de réaligner nos cotisations sur celles d’autres sections cantonales, tout en tenant compte de l’évolution des coûts. Les montants n’avaient pas changé depuis plus de 15 ans.
💰 Nouvelles cotisations à partir de 2026 :
- Membre actif : 220 CHF
- Membre passif : 180 CHF
Les étudiants membres de l’AEMG continuent à bénéficier de la gratuité, à condition de faire une demande officielle. Cela leur permet d’être couverts juridiquement si besoin.
Par ailleurs, une exonération partielle ou totale de cotisation peut être sollicitée auprès de l’ASMAC en cas de situation difficile.
👉 Si vous avez des questions ou si vous êtes concerné·e par une situation particulière, contactez-nous dès maintenant.
Madame, Monsieur,
Nous avons récemment été informés de la tenue d’une présentation que vous avez effectuée auprès de plusieurs de nos collègues médecins en gynécologie, présentation dont le contenu, ainsi que les circonstances, ont suscité chez nous à la fois une certaine surprise et, disons-le, un réel étonnement.
Ne vous méprenez-pas, nous accueillons agréablement le fait que vous veniez sur le terrain expliquer les réformes de santé que vous défendez à l’OCS.
Toutefois, nous regrettons sincèrement de ne pas avoir été informés en amont de cet événement. En tant qu’association représentant ces mêmes collègues à qui vous vous êtes adressés et désormais officiellement reconnue selon le projet de loi adopté par le Grand Conseil comme interlocuteur légitime, notre présence aurait – nous en sommes convaincus – apporté un éclairage complémentaire et constructif. Nous ne doutons pas que cet oubli soit fortuit, bien que récurrent.
Par ailleurs, nous avons pris connaissance des éléments présentés et ne pouvons que relever, une fois de plus, l’insistance avec laquelle vous affirmez que limiter quasiment toutes les spécialités serait dicté par une obligation relevant du niveau fédéral. Cette interprétation, que nous avons déjà eu l’occasion de contester à de multiples reprises avec des arguments juridiques défendus par notre avocat de section et prouvés par le fait que plusieurs autres cantons l’ont à présent fait, continue manifestement de circuler malgré nos échanges passés. Nous nous interrogeons sur l’intérêt de maintenir une telle lecture inexacte, sinon pour en éviter le débat de fond. Nous préférerions que vous admettiez qu’il s’agit de la volonté politique genevoise, mise en avant par le Magistrat précédent et maintenue par l’actuel Magistrat en charge. En particulier pour la Gynécologie, tant l’AMGE que l’AMIG rappellent qu’il s’agit d’une discipline de premier recours qui ne devrait pas être restreinte. Or, vous refusez de reconnaître la gynécologie comme une spécialité de premier recours au motif qu’aucune définition légale n’existe, alors même que la médecine interne générale et la pédiatrie ont, elles, bénéficié de cette reconnaissance et de l’exemption correspondante.
Il est également regrettable – mais peut-être cela relève-t-il d’une constante – que notre association n’ait pas été d’emblée mentionnée durant votre intervention, contrairement à l’AMGE par exemple. Une omission qui, à force d’être répétée, ressemble de moins en moins à une coïncidence. Le signal ainsi envoyé à nos membres est particulièrement préoccupant : celui d’un refus persistant de reconnaître notre rôle en tant que partenaire social à part entière.
En particulier, nous avons été frappés par la teneur des réponses apportées aux préoccupations exprimées lors de cette présentation. Il nous a été rapporté que vous avez renvoyé ces doléances vers « le représentant de l’AMIG siégeant en commission quadripartite ». Or, il se trouve que ces mêmes remarques, relayées depuis des mois (si ce n’est années) avec constance par ce représentant et d’autres membres de la Ǫuadripartite, n’ont donné lieu à aucun changement concret, ni à la moindre prise en compte sérieuse si ce n’est de virtuellement ignorer les praticiens ≥70 ans.
De plus, concernant les remarques légitimes sur les effets de la clause du besoin sur les médecins en formation, nous notons que votre réponse est souvent de rappeler que vous ne traitez que de la mise en œuvre, et non de la planification de la réforme. Cette distinction, bien que compréhensible d’un point de vue institutionnel, ne doit pas empêcher un retour de terrain éclairé sur la manière dont cette réforme est vécue au quotidien.
Nous tenons d’ailleurs à rappeler, avec clarté, que nous partageons l’objectif de fond de la clause du besoin et la nécessité de maîtriser les coûts de la santé au mieux. En revanche, nous avons toujours exprimé des réserves sur la rapidité de son déploiement ainsi que sur l’absence de prise en compte d’une grande partie de nos propositions d’ajustement, pourtant formulées à plusieurs reprises. À titre d’exemple, le projet REFORMER (que nous soutenons pleinement quant à son intention) connait une avancée très modeste et son suivi reste à priori optionnel alors qu’il nous semble bien plus essentiel à la réussite de cette transition que d’autres dispositifs rendus obligatoires avec une célérité injustifiable. Nous profitons de ce courrier pour saluer d’ailleurs la clairvoyance du canton de Vaud, qui ne se précipite pas dans une limitation excessive, franche et irréfléchie, quand bien même les centres urbains vaudois comme Lausanne semblent montrer des taux de couverture similaires à Genève. Cette différence d’interprétation entre 2 cantons voisins est surprenante.
En espérant que ces quelques éléments vous permettront de mieux comprendre le malaise croissant parmi les professionnels que nous représentons, nous restons naturellement à votre disposition pour tout échange constructif.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
Le comité de l’AMIG
Après plusieurs mois de travail collaboratif, l’Association des Médecins d’Institutions de Genève (AMIG) a le plaisir d’annoncer la publication de son Cahier de revendications 2025.
Ce document a été élaboré au sein d’un groupe de travail du comité, enrichi par les retours de terrain de nos membres, et validé lors de l’Assemblée Générale du 17 mars 2025.
Ce cahier dresse un état des lieux des principales préoccupations des médecins en formation, et formule des revendications concrètes dans les domaines suivants :
- Conditions de travail
- Rémunération et reconnaissance
- Formation postgraduée
- Respect du droit du travail et des temps de repos
- Gouvernance institutionnelle
Notre objectif est clair : disposer d’un outil structuré pour dialoguer avec nos interlocuteurs institutionnels, tout en renforçant la transparence et la mobilisation autour des réalités vécues par nos collègues.
👉 Télécharger et lire le Cahier de revendications (PDF)
Cahier de revendications de l'AMIGNous remercions chaleureusement toutes les personnes ayant contribué à ce travail essentiel. Vos retours, votre énergie et votre engagement rendent ces avancées possibles.
Contactez-nous dès maintenant via notre page de contact – chaque voix compte !
Ensemble, faisons entendre nos revendications. 💪
Le 3 juin 2025, l’AMIG a eu le plaisir d’intervenir auprès des étudiant·e·s de 6e année en médecine dans le cadre de leur module d’introduction à la pratique hospitalière. Une belle occasion de présenter notre association, nos actions, et de faire connaissance avec celles et ceux qui s’apprêtent à débuter leur carrière hospitalière.
Présentation de l’AMIG
L’Association des Médecins d’Institutions de Genève (AMIG) représente les jeunes médecins en formation et agit pour défendre leurs droits, améliorer leurs conditions de travail et favoriser les échanges entre pairs. L’inscription est entièrement gratuite pour les étudiant·e·s – il suffit de quelques clics pour nous rejoindre et accéder à toutes nos ressources.
Un quiz interactif très apprécié
Lors de cette rencontre, nous avons animé un quiz participatif sur le droit du travail hospitalier, abordant des thématiques concrètes comme les horaires, les congés, les contrats ou encore la rémunération. Le format a suscité un vif intérêt et de nombreuses questions, preuve que ces enjeux préoccupent déjà les futur·e·s internes. Certain·e·s nous ont même proposé d’en faire un rituel annuel !
À la suite du quiz, les échanges ont continué autour d’un apéritif convivial offert pour l’occasion. Ce moment informel a permis aux étudiant·e·s de poser encore davantage de questions, de partager leurs attentes, et de discuter librement avec les membres de l’AMIG. Une belle manière de lancer le dialogue avec la relève !
Pourquoi adhérer à l’AMIG ?
- Recevoir des informations claires et à jour sur ses droits
- Accéder à des outils pratiques pour mieux naviguer dans les débuts de carrière
- Pouvoir poser ses questions en toute confidentialité
- Rejoindre une communauté engagée et solidaire
- Et pourquoi pas, s’impliquer dans nos projets pour faire bouger les lignes
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à cette rencontre, et bienvenue dans le monde hospitalier ! L’AMIG sera là pour vous accompagner à chaque étape.
👉 Inscription gratuite ici : https://amig.ch/devenir-membre/
Depuis plusieurs mois, les délais de traitement des demandes de titres de spécialiste par l’Institut suisse pour la formation médicale (ISFM) ont atteint un niveau inacceptable. De nombreux jeunes médecins formés en Suisse se trouvent actuellement dans une impasse administrative, avec des conséquences professionnelles et personnelles majeures.
Des chiffres alarmants
Selon les données disponibles en mars 2025 :
- Plus de 1’000 demandes de titres restaient en attente de traitement.
- 165 nouvelles demandes ont été enregistrées sur le mois, contre seulement 85 dossiers traités.
- Le délai moyen de traitement est désormais estimé entre 6 et 7 mois.
Certains médecins nous rapportent attendre une réponse depuis bien plus longtemps. Et ce, malgré l’utilisation de l’outil de prévalidation facturé 400 francs, censé accélérer le processus.
Des impacts professionnels lourds
Ces retards compromettent gravement la poursuite de carrière de nombreux professionnels :
- Certains ne peuvent pas ouvrir leur cabinet médical malgré des engagements financiers déjà pris.
- D’autres se voient contraints de reporter, voire d’abandonner, un projet de fellowship à l’étranger, faute d’un titre de spécialiste délivré à temps.
- Beaucoup sont confrontés à une précarité administrative, sans statut clair, alors même qu’ils ont terminé leur formation avec succès.
Ces blocages engendrent un réel préjudice, à la fois individuel et collectif, dans un contexte de pénurie médicale déjà préoccupant.
Une situation qui appelle une réponse urgente
Un article récent paru dans Blick (lien ici) souligne l’ampleur du problème et en dénonce le caractère injustifié. Il est impératif que l’ISFM prenne des mesures concrètes pour :
- Réduire significativement les délais de traitement,
- Améliorer la transparence du processus,
- Mettre en place des solutions transitoires pour les médecins concernés.
Il en va de la crédibilité du système de formation postgraduée suisse et de la confiance que les jeunes médecins peuvent accorder aux institutions responsables de leur reconnaissance professionnelle.
Nous restons mobilisés
L’AMIG appelle l’ISFM et les autorités sanitaires à assumer pleinement leurs responsabilités. Nous restons à disposition de toutes les personnes concernées pour faire remonter les situations critiques et les soutenir dans leurs démarches.
Si vous êtes en attente de votre titre depuis plus de six mois, ou si vous êtes impacté·e par ces retards, merci de nous contacter via notre formulaire en ligne : https://amig.ch/contact/
Petit rappel utile : si un·e médecin est obligé·e de répondre à son bip pendant sa pause, ce moment doit être considéré comme du temps de travail.
En effet, selon l’article 15 alinéa 2 de la Loi sur le travail (LTr), une pause n’est considérée comme telle que si l’on est libre de ses mouvements. Cela signifie que pendant la pause de midi, vous avez le droit de quitter l’hôpital et de ne pas être joignable.
Si ce n’est pas le cas (par exemple si vous êtes de garde ou tenu·e de répondre au téléphone de service), votre pause ne peut pas être comptée comme telle.
Le 4 mars 2025, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’AMIG a participé au Café de l’égalité, organisé aux HUG par la Commission de l’égalité et le groupe « Médecine, genre et équité » de l’UNIGE.
Cette soirée interdisciplinaire a réuni soignant·es, enseignant·es, patient·es et étudiant·es autour d’un thème essentiel mais souvent négligé : la place du care en médecine. Conférences et table ronde ont permis d’interroger la tension entre care et cure, tout en abordant les enjeux de genre dans les pratiques de soin.
L’AMIG a eu l’occasion d’y porter sa voix et de défendre une vision de la médecine qui intègre pleinement le care, dès la formation, pour un système de santé plus humain, inclusif et équitable.
Un grand merci aux organisateur·ices pour cette belle initiative !
CONTACT
Association des Médecins d’Institutions de Genève
CP 23
Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4
CH – 1211 Genève 14